SONNET D’AUTOMNE
Les couleurs du temps se voilent de garance
Parsemée de touches éparses en vert safrané
Et s’illuminent de paillettes d’or cuivré
Tourbillonnant en de sylphide cadence
En cette gamme de subtile alliance
Au travers d’un filtre de verrerie soufflée
La clarté semble discrètement altérée
Avant que les vents ne soufflent l’oubliance
Et l’harmonie se découvre et se délecte
Sur le flamboiement d’une Auguste palette
En un embrasement de nymphes automnales
La féerie mordorée enlace les nues
Sur une mélodie vermeille et ingénue
En fragrances tamisées et vespérales.